Ein richtig gutes Buch zu lesen ist doch immer wieder ein Erlebnis. Das schlägt man die ersten Seiten auf und schon kommen Sätze daher von einer Schönheit und Wortgewalt, wie man sie wohl lange nicht gelesen hat.
„Autant que la littérature, la musique peut déterminer un bouleversement, un renversement émotif, une tristesse ou une extase absolues; autant que la littérature, la peinture peut générer un émerveillement, un regard neuf porté sur le monde. Mais seule la littérature peut vous donner cette sensation de contact avec un autre esprit humain, avec l’intégralité de cet esprit, ses faiblesses et ses grandeurs, ses limitations, ses petitesses, ses idées fixes, ses croyances; avec tout ce qui l’émeut, l’intéresse, l’excite ou lui répugne. Seule la littérature peut vous permettre d’entrer en contact avec l’esprit d’un mort, de manière plus directe, plus complète et plus profonde que ne le ferait même la conversation avec un ami – aussi profonde, aussi durable que soit une amitié, jamais on ne se livre, dans une conversation, aussi complètement qu’on ne le fait devant une feuille vide, s’adressant à un destinataire inconnu.“
Houellebecq at his best. Schon dieser Absatz (und alles was er auslöst), sollte zum Lesen dieses Buches animieren. Da freu ich mich doch auf den Rest.
Erwähnt werden muss natürlich auch, dass mir die Weltanschauung dieses Autors ein Grauen ist und ich ihm politisch aufs Schärfste widersprechen würde. Dennoch gilt es, sein literarisches Genie neidlos anzuerkennen und zu respektieren.